
« La danse du pinceau dans l’espace laisse des blancs pour permettre à celui qui regarde de vivre l’imaginaire dans le tableau ».
A la suite d'un événement familial, Laurent redéfinit ses priorités : « Je n’avais plus peur d’affronter les regards sur mon travail, j’avais l’essentiel : le simple plaisir de peindre et de dessiner ».
L’artiste oriente alors son travail artistique sur le lâcher-prise et l'instantanéité du mouvement : « C'est un travail de tous les jours, comme un danseur je dois entraîner ma main à être libre ». L'artiste n'aime pas la feuille blanche, il commence toujours ses créations en grattant le fond teinté. Il peint ensuite des formes aux coloris variés et laisse le visiteur découvrir des sujets inventés mi-abstraits mi-réels.