Sea, Art and Sun !

C’est, avec l’amour et la mythologie, l’un des thèmes les plus explorés de l’histoire de l’art : la mer offre un répertoire infini de motifs. Les vagues, les tempêtes, les couchers de soleil, les plages, les bateaux, les ports, les plaisanciers… Les artistes, et notamment les peintres, aiment à représenter les infinies variations de la mer, accueillante et insaisissable à la fois. 

Dans notre collection “Sea, Art and Sun !”, l’Italienne Gaia Roma séduira les esprits méditatifs. Avec ses camaïeux de couleurs claires et ses compositions délicates, elle déploie un univers étonnant… Où plonge parfois une petite nageuse, et où, souvent, on croise la forme d’une baleine, minuscule et rassurante. Pour quelle pièce ? Une chambre, évidemment, voire même la chambre d’un enfant, pour y inviter un jeu de textures ravissant ! 

Changement d’univers avec la Française Silvia Depaire, qui manie la peinture avec génie : pas de repère figuratif ici, mais une sensualité absolue des coulures de bleu intense, de blanc crémeux et de jaune soleil. Comme si la peintre avait trempé son pinceau directement dans les couleurs de la nature, pour donner vie à de pures intentions chromatiques, qui évoquent des paysages vus du ciel – de la plage, de l’écume sur la mer… Idéal pour booster un salon un peu sage. 

Venu tout droit de Suède, Jonas Lundh est autant musicien que peintre. C’est pourquoi l’harmonie est si importante dans ses compositions marines, qui montrent le plus souvent des bateaux voguant sur l’eau, se faufilant dans une brume épaisse. Avec des percées de lumière qui évoquent les paysages de Turner, l’artiste travaille une peinture d’atmosphère, qui séduit par sa densité nuageuse… Plutôt bretonne que méditerranéenne ! 

Retour en France avec Bruno Klein, qui lui aussi aime représenter les bateaux à voile. Souvent en groupe, ceux-ci viennent se nicher sur un fond vaporeux travaillé avec soin, et y apportent une touche de couleur, une épaisseur agréable. Comme ses personnages se baladant sur la plage, alignés et formant une constellation de silhouettes… Un travail ici encore très apaisant, que l’on accrocherait volontiers non loin d’une bibliothèque. 

Du côté de l’abstraction, Gérard Clisson pratique avec générosité la « destruction constructive » : il déchire des bandes de médium ou d’isorel qu’il assemble ensuite… Dans des compositions qui évoquent les vagues sur l’océan ! Le processus se répète mais les résultats ne se ressemblent jamais et démontrent l’inventivité absolue de ce protocole génial, qui évoque le déchirement de l’écume et la découpe des vagues.