Qui est Patrick Rousseau ?

Le plus important c’est de donner à la ville un sentiment de sécurité, un endroit qui nous accueille, serein, agréable, un endroit où l’on a envie d’y rester, de se promener, de profiter d’une terrasse de café, d’une promenade sur un pont, de regarder les autres. 

 

J’essaye de faire parler les couleurs, de transmettre à travers elles, les parfums, les bruits, l’atmosphère de la ville. Le choix des couleurs est très important car c’est elles qui donnent le « la », la spatule les distribue mettant en place la mise en scène.


 

J’ai toujours été un travailleur acharné, des conseils j’en ai reçu assez, quelques-uns plus au moins intéressants toutefois je garderai toujours le souvenir d’un grand artiste français qui m’a mis sur la voie et m’a aidé à devenir celui que je suis modestement aujourd’hui, avec quelques mots simples et sans aucune arrière-pensée, je lui suis très reconnaissant. 

 

Si j’avais le choix, je passerais ma vie à jardiner, à sculpter, dans un coin perdu de la Toscane avec ma femme, sans téléphone, avec un carnet de croquis et de l’encre de Chine.


 

 

C’est important d’avoir de l’art chez soi parce qu’un tableau n’habille pas simplement un mur, il nous fait réfléchir, il est une nouvelle découverte chaque fois qu’on le regarde, un détail qu’on n’avait pas remarqué avant, il nous donne de la joie, nous fait réfléchir.
Quand on va au musée on passerait des heures à regarder une peinture qui nous plait.
On se demande ce qui a inspiré l’artiste, si cette scène fait partie de sa vie et cela devient petit à petit un moment de partage. Pareil avec une sculpture, on peut toucher les formes, s’imprégner de la texture, sentir une émotion, c’est cela l’essentiel. 
 

 

Il y a quelques années j’étais invité à faire une exposition au Japon, à Tokyo, par un marchand d’art pour lequel j’ai une grande estime et dont je garde le meilleur souvenir. Je suis arrivé au salon, mes tableaux étaient accrochés, il y avait 8 vendeurs dans le stand bien dévoués et aimables. Je suis allé faire un tour visiter les autres stands et quelle a été ma surprise de me voir entouré des grands maîtres, Picasso, Wharol, Basquiat, Keith Haring, Hopper, Du Buffet, David Hockney, Dali, Munch, Klimt, des grands maîtres japonais, j’en avais le souffle coupé, une expérience unique qui n’a fait que me confirmer que nul n’est prophète dans son pays.