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Lorsqu'elle a à peine 16 ans, Olga Novokhatska est déjà certaine de la voie qu’elle souhaite suivre, puisqu’elle décide de s’inscrire dans un lycée spécialisé puis à l’Académie d’Etat du Design et des Beaux-Arts. A la fin de ses études, elle déménage en France en 2008 et obtient le diplôme de l’Ecole Supérieure d’Art de Lorraine.

Depuis, l’artiste poursuit sa carrière en France. Le spectateur peut être tenté de voir dans son travail une certaine forme de nostalgie, d’y reconnaître quelqu’un ou d’y retrouver un lieu, une situation, un contexte.
          Olga, as-tu une routine créative ?

          J'ai une routine, tout court, en fait. J'en ai même plusieurs.

          Celle de mon travail au quotidien, comme je suis artiste à plein temps, je commence par venir
          à mon atelier vers 10-11h, je démarre toujours doucement parce que je ne suis pas super
          productive le matin, je commence vraiment à l'être vers 17h et là, je bosse très bien jusqu'à 9h
          du soir.

          Je fais beaucoup de figuratif, un peu abstrait, toujours avec de la peinture à l'huile qui représente
          un certain nombre de contraintes. C'est à dire que parfois, quand j'ai besoin de faire des détails,
          il faut attendre que les couches précédentes sèchent donc je travaille sur 3 ou 4 toiles en parallèle.


         
Est-ce que tu penses que le monde de l'art regarde les femmes différemment ?

          Je pense que oui, même si moi-même je ne l'ai pas ressenti dans ma vie d'artiste.

         
C'est-à-dire ?

          Déjà, on dit que c'est une" femme artiste", mais on ne dit pas c'est un "homme artiste.
          Ça me semble bizarre.
          Si tu pouvais partager un dîner avec n'importe quel artiste (mort ou vivant),
          ça serait qui et pourquoi ?


          J'aurai bien aimé Rembrandt parce que pour moi il fait partie des plus grands artistes.

         
As-tu un super-pouvoir ?

          Oui, j'ai un super pouvoir, celui de bien travailler sous pression.

          As-tu un conseil à la "toi" du passé qui s'est mise à peindre ?

          Oui, c'est de faire des études moins longues et de me lancer plus vite dans la vie professionnelle.

          Une citation que tu aimes pour finir ?

          Oui, c'est un peu mon fil conducteur de mon travail. Matisse qui disait " Je voudrais faire des
          tableaux devant lesquels un homme stressé et fatigué trouve la paix et la sérénité".

          C'est un peu ce que je recherche dans mon travail.




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