Pascaline Lopez | Artiste Contemporain : Oeuvres & Biographie

Pascaline Lopez est originaire de l’Ain. La passion de l’artiste pour la peinture remonte à sa plus tendre enfance. Ses souvenirs la ramènent dans la cuisine où sa mère, peintre amatrice, évoluait au milieu des tubes de peinture et de l'essence de térébenthine. Elle se rappelle la délicieuse odeur de l'huile de lin. Pascaline adorait regarder sa mère peindre, captivée par la façon dont ses mains promenaient le pinceau sur la toile avec une grâce infinie. C’est donc naturellement que la jeune femme se met à créer. Elle devient infographiste de métier, mais la peinture occupe toujours une place privilégiée et grandissante dans sa vie. Ses sources d’inspirations sont aussi nombreuses et éclectiques que ses coups de cœur et ses "" coups de gueule "". Pascaline apprécie l’esthétisme du travail d’Edward Hopper pour ses contrastes, de Frida Kahlo pour sa force, de Dali pour sa folie (artistes américain, mexicaine et catalan du XXème siècle). Elle admire également Ernest Pignon-Ernest et Banksy pour leur engagement (artistes français et anglais des XX-XXIème siècle, figures de l’art urbain européen). L’artiste condamne la lâcheté et la folie des hommes, encense la force de la femme et le regard de l’enfant, se délecte de l’odeur du café et s’émeut d’un baiser volé. Ses toiles retranscrivent donc la fascination qu’elle éprouve pour l’Homme, "" cet être bipolaire, capable du meilleur comme du pire "", qui l’intrigue et l’effraie à la fois. L’artiste en fait le portrait et aborde sa dualité au pinceau ou au couteau en procédant toujours de la même manière. Elle prépare d’abord son support en le couvrant de collages puis dessine et varie les effets de matière en utilisant l’acrylique, le fusain, l’encre de Chine, le feutre ou encore l’aquarelle. Elle retranscrit ses modèles et leur multitude d’expressions, les représente inquiets, fiers, doux, massifs ou félins. "" Qu’ils sortent du ghetto ou du château, ces personnages prolos, bobos, s’alignent sur le kraft, la toile ou le bois "". Elle dévoile leurs "" bobines "" d’un trait sûr, tranche sans rature et expose sans fard "" les sentiments, les bavures, les blessures, planqués sous leurs armures "".