Thierry Bedel | Artiste Contemporain : Oeuvres & Biographie

Peintre autodidacte, Thierry n’envisage pas tout de suite de devenir artiste. Il entreprend des études techniques et exerce le métier de serrurier pendant quelques années. Il déménage à Toulouse puis à Nîmes où il suit un stage de décorateur-étalagiste. La rencontre avec sa femme, artiste peintre, le pousse à se lancer dans l’art au début des années 1980. En 1995, il ouvre avec elle un atelier-galerie à Uzès (Gard). L’artiste vit et travaille aujourd’hui à Saint-Bonnet-du-Gard. \n Thierry est d’abord attiré par le travail de l’aquarelle. Son style évolue peu à peu et il s’essaie au pastel à l’huile et à l’acrylique. Aujourd’hui, il utilise ces différentes techniques sur papier. Ses influences artistiques sont nombreuses et variées. Elles oscillent entre l’art figuratif et abstrait, moderne et contemporain. Thierry apprécie à la fois Henri de Toulouse-Lautrec (peintre français, XIXe siècle) et Egon Schiele (peintre autrichien, XXe siècle), Mathurin Méheut (artiste breton, XXe siècle), Roger Bézombes ou Maurice Estève (artistes français, XXe siècle). Son art s’inscrit dans la lignée des grands maîtres du XXe siècle. Bercés par la chaleur du Sud, ses paysages rappellent les compositions des dernières années de Paul Cézanne (peintre français XXe siècle). Ses architectures déstructurées s’inscrivent dans le cubisme de Picasso (peintre espagnol, XXe siècle). Son utilisation de la couleur fait penser aux audaces colorées du fauvisme (Henri Matisse, Maurice de Vlaminck, peintres français, XIXe-XXe siècles). \n Un ciel orange, des ombres bleues, Thierry ne souhaite pas retranscrire la stricte réalité mais une ""sensation"", à l’image des impressionnistes. La technique employée par l’artiste participe à construire cette évocation. La douceur du pastel s’accorde à merveille avec l’atmosphère enivrante des paysages ensoleillés. Figuratif sans être réaliste, le peintre épure son sujet jusqu’à sa forme la plus simple. De grands aplats de couleur et quelques détails stylisés suffisent à transporter l’imagination du spectateur dans un champ de blé, un port de pêche ou la place ombragée d’un petit village provençal.