Jose Cabello Ruiz

José grandit dans la chaleur colorée de l’Andalousie. Il est initié à l’art dès l’enfance par son oncle, artiste-peintre. Le jeune homme l’aide dans son atelier pendant son temps libre. A l’âge adulte, il part étudier les Beaux-arts à Madrid et entre dans l’atelier de Ramon Gonzalez. Il réalise ses premières expositions en Australie à la fin des années 1970. L’artiste expose en Espagne depuis 1984. Sa peinture est régulièrement récompensée lors de compétitions nationales. En 2012, il obtient le premier prix de peinture à l’huile au concours Dali de Gérone. Membre de l’Association des Artistes Plasticiens de Galicie (ARGA), il vit et travaille actuellement à Madrid.
José est un digne représentant de l'art figuratif espagnol. Virtuose de la peinture, il allie une vaste palette de couleurs à une parfaite maîtrise technique. Il utilise le plus souvent l’huile mais s’autorise à changer de médium selon les thèmes abordés. La beauté de la nature est pour lui une source inépuisable d’inspiration. L’artiste privilégie les paysages marins et les vues côtières. Il aime travailler la texture et les reflets de l’eau (étang, fleuve, rivière, mer...)
Paysagiste hors pair, le peintre joue sur l'intensité de la lumière pour retranscrire le souvenir d’une atmosphère ou d’une ambiance. Il couvre ainsi la cité de Venise d’un voile ocre et plonge une banale partie de pêche dans un subtil camaïeu bleu-gris. De violents contrastes de couleurs apparaissent d’une œuvre à l’autre. Ici, Madrid scintille à la lueur écarlate d’un incendie. Là, une montagne se camouffle sous un épais manteau blanc…Le paysage devient une symphonie dans laquelle chaque gamme de tons a un rôle bien précis à jouer. Réalistes, ses œuvres tendent parfois à l’abstraction dans un combat singulier entre figuration et improvisation picturale.
L’art de José n’a pas pour but de décrire telle ou telle scène avec fidélité mais d’exprimer une émotion. La lumière jaillit de l’intérieur de ses toiles pour éclairer une nature silencieuse et dramatique. Sous son pinceau, une simple balade au bord de la mer revêt une dimension magique.