Les chefs-d'oeuvre de la peinture à l'huile

Chef-d'oeuvre n°2: La Joconde, Léonard de Vinci

Aussi nommée "Mona Lisa", la Joconde est certainement le tableau peinture à l'huile le plus connu dans le monde entier.

Sa date d'exécution n'est pas définie : entre 1503 et 1504 ou 1513 et 1516.
Il représente un portrait de femme, à mi-corps, qui était très probablement Lisa Gherardini, une florentine.
Cette peinture a l'huile se trouve aujourd'hui au Louvre, à Paris.
Difficile de parler en peu de mots de la Joconde, tant a fait parler d'elle (et elle continue aujourd'hui !).
Elle est au XXIe siècle, l'objet d'art le plus visité au monde.
On trouve de très nombreuses anecdotes et diverses interprétations quant à la signification du tableau, la relation de l'artiste à sa muse et les messages cachés dans la toile.
Plus de 500 ans après sa réalisation, la Joconde a encore des choses à nous dire et à dévoiler !

Chef-d'oeuvre n°3: La ronde de nuit, Rembrandt

"La ronde de nuit" est un tableau peint à l'huile réalisé par Rembrandt en 1642.
Cette toile se trouve à Amsterdam, au Rijksmuseum. Elle est la plus populaire du musée.
Le tableau est sombre, à cause de l'emploi de bitume de Judée par Rembrandt, alors qu'il représente une scène de journée.
Il réalise ici un portrait de groupe, une milice bourgeoise d'Amsterdam.
Le regard est centré sur les deux premiers personnages au premier plan, ainsi que sur la petite fille, à gauche.
Ce tableau est célèbre pour son clair-obscur, qui donne l'illusion du mouvement et qui joue avec les divers personnages de la toile.
De par ce traitement particulier de la lumière et des ombres, des couleurs et de la composition de l'œuvre, "la ronde de nuit" de Rembrandt est considérée comme une peinture baroque.

Les Ménines (les demoiselles d'honneur) est la peinture à l'huile la plus connue du peintre Diego Velázquez.

Réalisée en 1656-1657, cette toile est conservée au musée du Prado, à Madrid.
La composition est riche et soulève de nombreuses interrogations pour les historiens de l'art.
De nombreux symboles parsèment la toile et les liens entre les personnages et les objets sont relativement mystérieux.
Avec la Joconde, c'est l'une des peintures les plus commentées de l'histoire de l'art.
Elle représente l'infante Marguerite-Thérèse et ses demoiselles d'honneur.
Velázquez s'est lui-même représenté en train de peindre et semble regarder le spectateur (tout comme l'infante et ses demoiselles).
Un jeu de miroir est mis en place, qui bouleverse nos habitudes de lecture d'un tableau classique.

Chef-d'oeuvre n°5: La laitière, Johannes Vermeer

 

 

Qui n'a jamais vu des représentations de La laitière de Johannes Vermeer ?

Cette célèbre peinture à l'huile, réalisée vers 1658, est conservée au Rijksmuseum, à Amsterdam.
Cette peinture n'est pas seulement un bon spot publicitaire. C'est d'abord une œuvre majeure de l'histoire de l'art occidental.
Dans le même contexte que "La jeune fille à la perle" ou "La dentellière", Vermeer évoque ici la quiétude et la douceur des travaux ménagers.
Le tableau évoque une atmosphère tranquille, baignée d'une lumière diffuse et claire. C'est le cadre idéal à une activité domestique paisible.
Cette scène semble en dehors du temps et intrigue tout spectateur qui prend la peine d'observer attentivement la toile.

 

Chef-d'oeuvre n°6: Portrait de Madame Récamier, Jacques-Louis David

 

Dans le "Portrait de Madame Récamier" (1800), Jacques-Louis David représente Juliette Récamier, alors âgée de 23 ans, semi-allongée sur un sofa.
La jeune femme, connue pour sa beauté et son intelligence, tenait un salon mondain jusqu'en 1803.
Le tableau peinture à l'huile de David fait honneur à la jeune femme : tournée vers le spectateur, elle a une allure noble, altière, dans une posture qui rappelle l'antiquité romaine, et sa beauté est mise en avant.
L'artiste a volontairement laissé le tableau inachevé quand il apprit qu'un autre artiste avait reçu la même commande que lui.
Petite anecdote : David a obtenu l'aide du jeune artiste Jean-Auguste-Dominique Ingres pour réaliser des détails sur le tableau.
 

Chef-d'oeuvre n°7: Le radeau de la Méduse, Théodore Géricault

 

Le chef-d'œuvre “Le radeau de la Méduse" est réalisé entre 1818 et 1819 par Théodore Géricault.
Le premier titre de ce tableau était "Scène de naufrage".
Participant au mouvement romantique, Géricault offre ici une peinture à l'huile tragique et sombre.
Il représente le naufrage de la frégate "la Méduse" en 1816 sur un banc de sable de Mauritanie.
D'après les sources, 147 naufragés se seraient entassés sur un radeau de fortune.
Parmi eux, 15 personnes, seulement, ont été secourues quinze jours plus tard.
Géricault évoque la souffrance et les supplices endurés : la faim, la folie, la soif, la proximité avec la mort, et même l'anthropophagie.
Cette œuvre de jeunesse du peintre connaît rapidement du succès et permet à Géricault de lancer sa carrière.
 

 

Chef-d'oeuvre n°8: Le cri, Edvard Munch

 

"Le cri" est une œuvre de style expressionniste, réalisée en 1893 par Edvard Munch.
Il existe 5 versions de cette peinture : deux peintures (dont une sur bois), une lithographie, deux dessins au pastel et un autre au crayon.
C'est l'œuvre la plus importante de l'artiste norvégien.
On y voit un personnage effrayé, sur un pont en bois au premier plan, et le fjord d'Oslo en arrière-plan.
Le personnage représente l'artiste, sujet à l'angoisse, dans un moment de panique et d'effroi.
Plus largement, le tableau symbolise le désespoir de l'homme moderne face à l'immensité de l'univers, provoquant en lui une crise d'angoisse insoutenable et inconsolable.
Ce tableau peinture à l'huile est aujourd'hui la 5ème œuvre la plus chère au monde, vendue aux enchères pour 120 millions de dollars en 2012, par Sotheby's.
 

Portrait de Liisa Corbière

 

 

 

Liisa aime se balader dans la nature où elle réalise des aquarelles, des croquis et des photos.
Ces divers supports sont le point de départ pour l'élaboration de ses tableaux.

D'origine finlandaise, c'est à 25 ans que Liisa découvre la Provence et son arrière pays.
Très vite, elle se passionne pour la peinture provençale et les couleurs chaudes travaillées au couteau.
Après une période de recherches, Liisa Corbière concentre toutes ses influences dans une écriture personnelle.
Le choix de peindre en atelier, en dehors des questions de praticité, lui permet de styliser sa composition et de s’éloigner d’une peinture trop descriptive.
L’artiste préfère prendre des libertés d’interprétation et laisser libre cours à ses impressions.

> Comment choisir sa peinture à l'huile